Ce questionnement de droit humain etd'ordre éthique devrait être à la UNE de nos réflexions, à la lecture de cet article parût dans les Dépêches de Brazzaville du 6 avril 2015:
Les retraités contractuels de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) des départements du Kouilou et de Pointe-Noire ont tenu, le samedi 4 avril, une assemblée générale à la bourse du travail située dans le premier arrondissement Lumumba.
Répondant à la presse, Bernard Jean Baptiste Assounga a indiqué que « ....L’an dernier nous avions enregistré les décès de près de 4 mille retraités sur un nombre total de dix mille retraités que nous sommes à Pointe-Noire et au Kouilou », a-t-il déclaré. ....les retraités ont aussi déploré la fermeture par les pouvoirs publics de plusieurs centres sociaux sanitaires, chargés autrefois de la prise médicale gratuite des retraités.
Seule l'Association d'aides et de soins à domicile pour personnes âgées du Congo (AASDPAC) avait répondu présente à leur Appel de détresse, en convenant avec eux d'une Convention de partenariat de durée cinq, axée sur la continuité de soins à domicile afin d'améliorer et de maintenir leur qualité de vie au quotidien.
Le Projet SEPVD " suivi et encadrement de la personne vieillissante à domicile" propre à l'AASDPAC, et financé indirectement par l'entreprise pétrolière Total E&P Congo, sur le principe de la Responsabilité Sociétale de l'Entreprise (RSE), est une expérimentation à l'implication des entreprises pour la mise en place d'un nouveau concept ou dispositif de santé innovant et créatif en faveur des personnes âgées basé sur l'innovation sociétale.
Le rendez-vous est donc pris lors de la Journée International des personnes âgées à Brazzaville et de son déroulement du 1er au 18 octobre 2015.
Auguste Valairy Loko
Président de l'AASDPAC.